Quelle alimentation pour accompagner la ménopause ?
La ménopause est une période de profonds
bouleversements hormonaux. Elle s’accompagne de manifestations
désagréables, telles que les bouffées de chaleur, mais elle nous rend
également plus vulnérables, en particulier aux risques d’ostéoporose et à
la prise de poids. Heureusement, pas de fatalité ! Une alimentation
adaptée permet d’accompagner cette transition plus sereinement.
Limiter l’impact de la ménopause sur mes os
Avec l’âge, il est normal de voir une diminution de la densité osseuse.
Nous y sommes toutes confrontées un jour ou l’autre. La conséquence ?
Nos os deviennent un peu moins robustes qu’auparavant et le risque de
fracture augmente. Cette transformation est tout à fait normale. À la
ménopause, elle est inévitable, mais ne doit pas être source d’angoisses
pour autant.
C’est uniquement lorsque cette diminution du capital osseux est plus
importante que la moyenne que l’on parle d’ostéoporose. Au moment de la
ménopause, la réduction de la sécrétion d’œstrogènes, produits par
l’ovaire, augmente ce risque. Tout l’enjeu sera donc de protéger ses os,
de manière à éviter l’ostéoporose.
Concrètement, comment on fait ?
C’est le moment de faire le plein de calcium ! Selon les spécialistes, il faut compter 1200 mg par jour de calcium au minimum pour une femme en période de ménopause. On trouve du calcium en bonne quantité dans :
les yaourts nature (un yaourt apportera 150 mg de calcium environ)
Le lait entier (un verre de lait en comprend 120 mg)
Les fromages à pâte dure, comme le comté ou le parmesan
Les eaux minérales riches en calcium, comme Hépar, Contrex ou Talians
Les pommes de terre
Les légumes secs (lentilles…)
Les œufs
Pour faciliter l’absorption du calcium, la vitamine D
est un indispensable. Celle-ci peut être prescrite par le médecin : il
s’agit d’ampoules à prendre en une seule prise. Cependant, on en trouve
naturellement dans le poisson, notamment les poissons gras comme le saumon, la sardine, le maquereau ou le hareng.
Enfin, pour faire le plein de vitamine D, l’exposition à l’ensoleillement joue un rôle très important. Une bonne raison de s’autoriser à prendre l’air dès que le soleil pointe le bout de son nez !
Les aliments à éviter
La prévention de l’ostéoporose passe également par la réduction de
certains aliments néfastes, en particulier pendant la période de la
ménopause. Mieux vaut éviter les consommations trop importantes de caféine, d’alcool et de tabac par exemple.
Pendant la ménopause, je surveille mon poids
Le déséquilibre hormonal engendre fréquemment une prise de poids.
C’est pour cela que les spécialistes recommandent de surveiller son
alimentation à l’approche et pendant toute la période de la ménopause.
Une consommation accrue de légumes verts et de poissons,
associée à une diminution des quantités de sucres rapides, de graisses
et d’alcool vous aidera à garder le contrôle de votre poids. Le tout
sans oublier de conserver une activité physique régulière !
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Faire le plein de magnésium grâce à l’alimentation
Minéral essentiel au bon fonctionnement de notre
organisme, le magnésium participe à la régularité du rythme cardiaque,
au métabolisme des lipides, à la régulation de la tension artérielle et
du taux de sucre dans le sang. Grâce à son effet sur la relaxation
musculaire, il permet de lutter efficacement contre la fatigue et le
stress : c’est un allié de choix pour passer un hiver plus serein.
Quels sont nos besoins en magnésium ?
Les besoins en magnésium évoluent tout au long de la vie. Une femme de 19 à 30 ans aura besoin de 310 mg/jour, tandis qu’une autre âgée de 31 ans ou plus nécessitera 320 mg/jour. Chez les hommes, les apports recommandés sont plus importants : 400 mg/jour pour les messieurs âgés de 19 à 30 ans, et 420 mg/jour pour ceux qui ont plus de 31 ans.
Les apports recommandés en magnésium chez l’enfant
de 1 à 3 ans : 80 mg/jour
de 3 à 8 ans : 130 mg/jour
de 9 à 13 ans : 240 mg/jour
de 14 à 18 ans (pour les garçons) : 410 mg/jour
de 14 à 18 ans (pour les filles) : 360 mg/jour
Alimentation : où trouver le magnésium ?
On trouve du magnésium dans les légumineuses
(lentilles, haricots, pois…), dans les graines, la levure de bière, les
fruits secs, les noix ainsi que les légumes dont les feuilles sont vert
foncé (les épinards bouillis par exemple).
De manière générale, il faut éviter les aliments raffinés. Le
processus de transformation des aliments réduit leurs teneurs en
magnésium. Pour faire le plein de minéraux, pensez aux pains, pâtes et
riz complets.
Apports en magnésium de certains aliments : quelques exemples
Le cacao : 100 g = 150 à 400 mg de magnésium suivant sa concentration
Les noix du Brésil : 100 g = 370 mg de magnésium
Le pain complet : 100 g = 80 mg de magnésium
Les amandes : 100 g = 250 mg de magnésium
Les fruits de mer : 100 g = 410 mg de magnésium
La banane : 100 g = 108 mg de magnésium
Quelles sont les conséquences d’une carence en magnésium ?
Le manque de magnésium peut occasionner des symptômes très divers.
Sur le plan de l’humeur, une carence conduit parfois à de l’anxiété, à
un état dépressif ou à de l’hyperémotivité. Le déficit peut également se
traduire par des maux de tête, des insomnies, des crampes ou des
spasmes musculaires, des douleurs dans le dos ou des contractures.
Mieux vaut donc mettre du magnésium au menu ! En cas de carences chroniques, n’hésitez pas à consulter votre médecin.
Source : Dietary Reference Intakes for Calcium, Phosphorous, Magnesium, Vitamin D, and Fluoride, Institute of Medicine, Food and Nutrition Board, 1997.
Activité physique et sport... De réels bénéfices pour le sommeil
La pratique d’un exercice physique régulier dans la journée améliore la qualité du sommeil. Alors bougeons !
« L’activité
physique favorise le sommeil de plusieurs façons. Elle augmente le
besoin de récupérer et accroît la "pression" de sommeil, en modifiant
certaines substances cérébrales, l’adénosine en particulier. Elle élève
l’amplitude du rythme veille/sommeil, ce qui entraîne des sommeils et
des éveils de meilleure qualité. Enfin, elle permet d’évacuer le stress » explique le Pr Davenne, chronobiologiste et directeur du laboratoire Comète à l’Université de Caen.
De plus, pratiquer une activité sportive
à l’extérieur dans la journée est bénéfique à double titre. En effet,
l’exposition à la lumière naturelle synchronise l’horloge biologique et
améliore son fonctionnement. En conséquence, il y a une amélioration du
sommeil la nuit et de l’éveil le jour.
Activité physique, sommeil et surpoids : des liens complexes Pour
compliquer la situation, la quantité d’activité physique et la qualité
du sommeil interagissent également avec le poids et la nutrition. La
privation de sommeil a un retentissement sur le surpoids par le biais
d'une sécrétion diminuée de leptine (hormone de la satiété) et accrue de
ghreline, ce qui induit une prédilection pour les aliments gras et
sucrés. Cette alimentation riche entraîne à la fois des kilos en trop et
un mauvais sommeil.
Dans le même temps, la privation de
sommeil, du fait de la fatigue qu'elle induit, limite l’activité
physique. Or, cette dernière joue de façon bénéfique sur le poids en
régulant le métabolisme et les hormones de la satiété tout en limitant
le stockage des calories.
Ces liens complexes aboutissent à un
cercle vicieux liant activité physique, sommeil et nutrition. Moins on
bouge, plus on mange et moins on dort, plus on est fatigué… « Il ne faut pas laisser ce cercle vicieux s’installer. Il est important de réaliserqu’une privation de sommeil joue sur la qualité de vie, influence l’équilibre métabolique etpeut mener au surpoids, voire à l’obésité » souligne le Pr Davenne.
Sommeil et activité physique : une interaction à double sens Si
l’activité physique joue un rôle bénéfique sur le sommeil, la qualité
de nos nuits influence, elle aussi, le niveau d’activité physique et de
sport pratiqué. La privation de sommeil induit en effet de la somnolence
et surtout de la fatigue, qui n’incitent pas à l’exercice.
C’est, d’un côté, une bonne chose de ne
pas pratiquer de sport en cas de dette de sommeil car la fatigue et le
manque d’attention nous rendent plus vulnérables aux accidents sportifs.
Mais, d’un autre côté, c’est tout à fait délétère, car le manque
d’activité physique aggrave la dette de sommeil (au moins en qualité)
qui, elle-même, induit la somnolence… « Les interactions sommeil et activité physique fonctionnent dans les deux sens et sans fin »
note le Pr Davenne. Il s’agit de les rendre positives : sommeil
suffisant, bonne énergie dans la journée, activité physique quotidienne,
meilleur sommeil…
Obtenir un produit ménager plus efficace en mélangeant plusieurs
produits ? Cela peut parfois fonctionner, mais c’est fortement
déconseillé car certains produits, même naturels, ne doivent jamais être
mélangés, Quelles sont les combinaisons dangereuses ? Quelles sont les
conséquences sur la santé ?
La chimie ne s’improvise pas !
Même en appliquant les principes de prévention dans
l’utilisation des produits d’entretien comme porter des gants, protéger
vos yeux et éviter le contact avec la peau, vous ne devez
jamais mélanger des produits ménagers car ils sont chimiques et leurs
réactions spécifiques peuvent être très dangereuses.
Les mélanges les plus dangereux :
L’eau de Javel et l’alcool à friction forment du chloroforme et de l’acide chlorhydrique. Inhalé, ce mélange peut entraîner des troubles respiratoires et cardiaques.
L’eau de Javel et l’ammoniaque dégagent des gaz dangereux pour les yeux et pour la respiration.
L’eau de Javel et le vinaigre dégagent du chlore qui, inhalé, peut être mortel
Le bicarbonate de soude et le vinaigre forment de l’acide corrosif qui irrite la peau, les muqueuses et les yeux. De plus, placé dans un récipient fermé, le mélange peut exploser.
Quoi qu’il en soit, ne mélangez jamais l’eau de javel avec autre chose que de l’eau et lisez toujours attentivement les étiquettes de vos produits.
Découvrez les travaux menés par l’IRCEM et ses partenaires sur la
prévention des risques chimiques et les risques d’infection sur www.prevention-domicile.fr
En France et dans beaucoup d’autres pays occidentaux,
le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. Si
certains facteurs ont une incidence sur le développement de la maladie,
le risque augmente aussi avec l’âge. Heureusement, lutter contre le
cancer du sein est possible !
Agir sur les facteurs de risque
On peut diminuer le risque de développer un cancer du sein en agissant sur notre hygiène de vie :
L’alimentation et le surpoids
ont une incidence importante ! Pas de régime précis, il est simplement
recommandé de conserver une alimentation saine et équilibrée tout en
contrôlant son poids. Vous pouvez néanmoins privilégier les légumes
riches en folates (légumes à feuilles), les graines de lin… À l’inverse,
limitez le plus possible les viennoiseries (acides gras trans).
Bougez ! Nul besoin de devenir un athlète de haut niveau… Une activité physique modérée mais régulière, comme la marche active par exemple, permet de diminuer les risques de développer la maladie.
Limitez l’alcool et le tabac: ils ont un impact sur le développement des cancers, dont celui du sein.
Le dépistage : un passage obligé !
On rechigne souvent à se faire dépister,
pourtant le dépistage précoce est le meilleur moyen de lutter contre le
cancer du sein, d’augmenter les chances de survie et de bénéficier d’un
traitement moins agressif si la maladie se déclare. Plus le cancer est
détecté tôt, plus vos chances de guérir sont grandes !
À partir de 25 ans, il est recommandé de faire examiner ses seins par un généraliste ou un gynécologue tous les ans. Rapide et totalement indolore, cet examen permet de déterminer une éventuelle anomalie.
Tous les deux ans, le programme de dépistage du cancer du sein propose à toutes les femmes âgées de 50 à 74 ans, une mammographie
prise en charge intégralement par l’Assurance Maladie. Vous recevrez
une invitation par courrier avec la liste des radiologues participant au
dépistage près de chez vous.
Les femmes ayant un risque plus élevé (antécédents familiaux ou prédispositions génétiques) doivent bénéficier d’un suivi plus régulier.
Votre médecin traitant ou votre gynécologue déterminera les modalités
de dépistage (fréquence, etc…) les plus adaptées à votre situation. En
cas d’antécédent familial de cancer du sein, parlez-en à votre médecin !
L’auto-examen des seins : une habitude à adopter
S’examiner soi-même les seins peut
paraitre anodin, pourtant il s’agit d’un très bon moyen d’apprendre à
connaitre son corps. De cette façon, vous vous apercevrez rapidement de
l’apparition d’une anomalie. À partir de 25 ans, il est recommandé de le
faire une fois par mois, de préférence en dehors de la période des
règles.
Comment faire ? Toute méthode est
bonne ! Recherchez quelque chose que vous n’aviez pas auparavant
(rougeur, ride, mamelon anormal, dureté…). Commencez par un examen
visuel, puis palpez vos seins en portant une attention particulière à la
zone située entre le sein et l’aisselle. Au moindre doute, parlez-en à
votre médecin ou à votre gynécologue !